PROJET DE BIOMÉTRIE BLOQUÉ AU LYCÉE MAURICE RAVEL À PARIS 20ÈME

La biométrie a déjà fait son entrée dans la restauration scolaire. Quelques établissements comme le collège de Mandelieu La Napoule ou le lycée Jules Fil de Carcassonne ont par exemple opté pour ce système sans que les élèves et leurs parents n’aient eu véritablement à se plaindre. Pas plus surtout que la Cnil (Commission nationale informatique et des libertés) dont la mission est de veiller au respect de la liberté individuelle des systèmes informatisés. Le procédé tel qu’il a été conçu jusqu’à maintenant en restauration scolaire n’est utilisable que par leurs usagers de l’établissement car il ne reprend que le contour des mains et non pas les empreintes digitales que réprimande le Cnil en vertu du respect de la liberté individuelle. Il se complète le cas échéant d’un code à taper. Pourtant, alors que le système biométrique du collège lycée Maurice Ravel à Paris 20ème (1 300 repas/jour maximum) ait été autorisé par la Cnil ainsi que par son conseil d’administration, et que tout est prêt pour l’installer, son implantation continue de se faire attendre. Le projet a semble-t-il été bloqué par les élus qui souhaiteraient apparemment s’emparer du dossier pour en faire l’objet d’un débat. Le blocage est d’autant plus dommageable, selon la gestionnaire, que le projet répondait à l’origine à la demande du Trésor public qui exigeait un système de carte mieux sécurisé. En effet, lorsque l’élève perd la carte, l’établissement le dépanne en lui donnant un bon