DÉFENDRE LE QUALITATIF


«N ous avons respecté nos objectifs», indique le dirigeant de Geres, Christophe Gand. «L’année a été plutôt bonne, avec moins de dossiers, mais davantage de réussite car nous avons été plus sélectifs». Il déplore la politique de bas prix récurrente sur le marché («tous secteurs confondus»), aussi bien sur les prestations que sur les compétences (équipes réduites sur le terrain…) : «Nous ne pouvons pas nous inscrire là-dedans, car nous défendons des thèses qualitatives». Il dit comprendre «la politique de parts de marché», mais ne s’inscrit pas dans certains choix en termes de personnel (le volet social), produits et méthodes de travail. Le coût de nombreuses matières premières est en – forte- hausse, pourtant «nous devons rester compétitifs, il est difficile d’augmenter nos prix», reconnaît-il. Mais parfois, vis-à-vis de la concurrence, «je n’ai pas l’impression qu’on fait le même métier !»


La restauration d’entreprise (avec une présence «sur de nouveaux marchés pour nous») représente «une grosse moitié de notre activité, mais la plus forte progression se situe en scolaire», + 28 % à 945 000 euros de C.A. «Notre spécialité ? les maternelles et primaires. Percer en collèges et lycées reste très difficile, et même peu rentable !» Sur la restauration municipale, le personnel disponible durant les vacances scolaires peut être redéployé sur d’autres sites de Geres en remplacement, ce qui «nous permet d’avoir une prestation homogène». Parmi les nouveaux contrats signés en


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