Au sein du conseil général de l’Essonne, un programme d’accompagnement pour la mise en oeuvre des agréments sanitaires des demi-pensions, conçu avec le partenariat des services vétérinaires, va être mené à titre expérimental. «Cette formation réalisée en interne pourrait être suivie par d’autres accompagnements en faveur des professionnels de la restauration», indique-t-on au sein de la collectivité. On attend pour cela la validation de la DRH, qui doit définir des zones de territorialisation des collèges, ce qui permettra déjà de faire le choix de la première cuisine pour une première formation. L’idée était au départ de réaliser en priorité les formations sur les sites de production centralisée parmi les plus récents. Le conseil général de l’Essonne a en effet la particularité de mener une politique d’implantation de cuisines centrales. Il en existe 15 pour 23 satellites dans le département. La liaison chaude est privilégiée pour les cuisines attenantes aux sites scolaires. Dans le cas contraire, on applique la liaison froide. Sur les 89 collèges existants, il en existe toutefois 61 dont la demi-pension fonctionne encore en liaison directe. Le conseil général de l’Essonne prévoit cependant deux nouvelles cuisines centrales. L’investissement total unitaire se situe dans la fourchette moyenne de coûts pour ce type de projets, c’est-à-dire de 4 à 5 millions d’euros TTC. La future cuisine centrale de Marie Curie à Etampes approvisionnera, en plus de son collège hôte, les sites de Jean Etienne Guettard et de Guinette à Etampes,
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