réalisé une présentation en 2007, selon Michel Haberstrau, directeur de l’Aria et représentant Vive la Bourgogne associé à l’action. À noter que cette année ont pour la première fois participé des exploitations de lycées agricoles et des distributeurs de produits issus du commerce équitable. Formation du personnel, prise en compte des contraintes de producteurs, implication du personnel pédagogique et des parents, lissage des coûts, attrait des animations ont été autant d’éléments évoqués pour encore mieux inscrire la restauration collective dans la qualité. C’est en particulier la question du bio qui a fait débat. Face aux annonces faites au Grenelle de l’environnement qui laisse entrevoir l’émergence du bio en restauration collective, les participants ont mis le doigt sur l’importance du bio de proximité qui fait davantage sens par rapport à la politique du développement durable. Luc Delahaye a confirmé la possibilité d’intégrer quelques produits bio dans ses menus sans pour autant augmenter le prix des repas servis grâce à un équilibre du coût matière sur la semaine. En marge des présentations, une charte Bio a d’ailleurs été signée entre le lycée des Arcades de Dijon et des producteurs bio bourguignons. Une initiative qui devrait être suivie par d’autre établissements. Les intervenants ont tâché de faire passer le message : les acheteurs doivent s’organiser et intégrer dans leurs appels d’offre un lot dédié aux produits bio afin baisser les coûts et anticiper
