LE DIFFICILE CHEMIN DU BIO À LA CITÉ SCOLAIRE DE L’ARGENTIÈRE


nouveaux fournisseurs se fait au compte-goutte. A l’issue d’une rencontre organisée par Corabio, le gérant Jacques Peyronel a pu rentrer en contact avec un agriculteur qui devrait lui fournir 50 bottes de radis par semaine à compter du mois de juin. Sinon, il y a des plateformes dont la multitude des fournisseurs permet d’assurer un approvisionnement dans l’année. Le lycée consacre un budget de 136 000 euros pour le bio, ce qui ne représente en volume qu’à peine 1 % du total de ses repas. L’aide de la région porte sur 80 centimes d’euro par repas, et 25 % de la facture pour les produits introduits au quotidien. Ce n’est pas suffisant vu qu’un repas bio tourne à 4,35 euros en moyenne contre 2,29 euros pour un repas normal. Les repas alternatifs et une réflexion sur les grammages devraient être davantage pris en considération à l’avenir. Cela pourrait être le prochain chantier des deux chefs Bruno Chenebert et Laurent Agriffoul.


Il reste 10% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous