La participation active du SNRC au comité opérationnel co-piloté par le ministère de l’agriculture et le député Martial Saddier, qui a été chargé d’établir des propositions concrètes pour la loi d’orientation du Grenelle de l’environnement, présenté le 30 avril dernier, a permis de mettre en avant les enjeux et les nécessités propres au secteur de la restauration collective. Concernant le SNRC, le syndicat de la restauration collective concédée représente trois millions de repas par jour. Et donc, 20% de produits bio dans la composition des repas signifie, par exemple, 90 000 tonnes de légumes surgelés ou encore 70 000 bovins. Et le surcoût d’un repas bio est estimé à environ 30%. Le syndicat a mis en place un groupe de travail sur le thème du bio avec pour premier objectif de définir un programme de travail et des axes prioritaires. Plusieurs pistes ont déjà été évoquées : la protection de certaines espèces de poisson ou encore la réduction des emballages.
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