Le Crous d’Aquitaine gère vingt-cinq restaurants universitaires ou cafétérias sur cinq départements : la Gironde, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques, les Landes et la Dordogne. Ils ont servi 3,4 millions de repas pendant l’année universitaire 2006-2007. Ces dix dernières années, la fréquentation des RU a connu des hauts et des bas. En baisse de 1998 à 2000, elle s’est stabilisée en 2001 et 2002 pour ensuite gagner 1 % chaque année. 2008 aura été un bon millésime avec une progression de 8,86 % de janvier à juin.
moderniser les infrastructures
Tout le monde parle du pouvoir d’achat et Patrice Bretout explique la reprise de la restauration universitaire aquitaine par «la compétitivité certaine sur le prix». Cette année, le plateau-type entrée-plat-dessert et pain passe de 2,80 euros à 2,85 euros mais le Crous a décidé de faire un geste fort et très symbolique vis-à-vis des étudiants en baissant le prix du café de 5 centimes (de 0,65 euro à 0,60 euro).
Parmi les points essentiels à reconsidérer, Patrice Bretout en relève deux : les infrastructures et l’attente. Le parc des restos U n’est pas de la plus grande jeunesse. A Bordeaux notamment, les trois unités les plus importantes du campus de Pessac-Talence-Gradignan devraient prochainement être modernisés. Le linéaire y domine, ce qui provoque en partie le délai d’attente. C’est une enquête de l’observatoire de la vie étudiante sur Internet qui a mis en évidence ce «défaut».
un temps de repas réduit et une
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