LES FORMATIONS DU CG 44


Les professionnels de la restauration, qu’ils soient collectifs ou commerciaux, ont longtemps souffert d’un certain isolement. Dans la gestion directe, les associations sont une arme pour faire partager les expériences. Les sociétés de restauration sont également très attentives à la bonne marche de la qualité du service. Aujourd’hui, les conseils généraux depuis qu’ils ont récupéré la gestion des TOS sont un relais formidable pour progresser. En Loire-Atlantique, Patrick Poussard, membre de l’ANDRM, mène plusieurs chantiers en tant que conseiller de la restauration pour développer les bonnes pratiques.


Une vaste réflexion a déjà été engagée pour rapprocher les 66 collèges dont il a la responsabilité vers des filières locales et les produits bios. Pour le moment, de 10 à 15 collèges sont déjà impliqués dans cette démarche, mais avec «des coûts exorbitants». Dix collèges volontaires ont été sélectionnés pour mettre à plat les achats et faire jouer l’effet volume des 15 000 repas concernés par ce projet. Cette réflexion qui n’en est qu’aux balbutiements doit conduire à réaliser des économies tant sur la cuisine, à travers les grammages, la cuisson, que sur le matériel et «on réfléchit également aux emballages». Une deuxième réunion est prévue à la fin de l’année 2008. En accompagnement de ce projet, un module de formation sur le bio va être donné aux agents (entre 150 et 160).


De manière plus globale, le conseil général a créé tout un vaste programme de formations qui faisait défaut auparavant.


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