Les représentants de l’enseignement catholique ont fait part d’une baisse de la fréquentation des écoliers dans le primaire. Sur une base de 850 000 écoliers, les établissements catholiques en ont perdu 5200. Les familles ont renoncé à l’inscription dans ce type d’établissements non pas à cause du coût de la scolarité, autour des 300 euros, mais plutôt à cause du prix de la restauration et des transports. En effet, concernant la demi-pension, les repas qui ne sont pas subventionnés sont trois fois plus chers dans le privé, avec un coût unitaire à partir de 6 euros, contre un minimum de 2 euros/repas dans le public. Dans les collèges et lycées, l’enseignement continue de grossir ses effectifs en ne satisfaisant pas toute la demande. Les parents sont en effet davantage disposés à réaliser l’investissement, les implications pour la réussite de leurs enfants étant jugées plus grandes.
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