Denis Durand, cogérant de Restauval dresse un bon bilan de 2015 : « C’est une bonne année, même si elle a été difficile dans la mesure où il a fallu conserver nos marges, ce qui n’a pas été une chose simple. » Selon lui, la progression de près de 10 % du chiffre d’affaires de l’entreprise (19 M€ de CA en 2015) a été le fruit d’une « science compliquée ». « Il a fallu être économiquement intelligent. Nous avons réduit nos marges dans la mesure du possible afin de conserver nos clients, certains en ont demandé plus : aujourd’hui, ils s’en mordent les doigts. » Pour cause, le chef d’entreprise analyse aujourd’hui le marché comme « tendu et très paradoxal, puisque les clients attendent une qualité toujours supérieure à un prix moindre ». Une tendance que Denis Durand ne perçoit pas d’un bon œil : « Je ne vois pas cela évoluer sereinement. On risque bien de revenir au triomphe de l’offre économique la plus avantageuse au détriment de la qualité. On peut déjà s’en rendre compte dans le secteur scolaire, où il y a une dépendance vis-à-vis des budgets. En revanche, les entreprises privées qui ont des moyens financiers pourront toujours se permettre d’avoir de la qualité si elles le souhaitent. » En dépit des difficultés que rencontre le secteur de la restauration collective,
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