
« L'épidémie de Coronavirus provoque une psychose et une panique qui a pour conséquence immédiate une baisse importante du chiffre d'affaires des hôtels et restaurants.
On peut disserter longtemps sur les causes et les responsabilités diverses et variées, mais une évidence s’impose : la profession va souffrir dans les deux ou trois prochains mois, voire plus.
Les services liés au tourisme, et en particulier les hôtels et la restauration sont les premiers touchés.
Si l’on regarde ce qu’il se passe dans le nord de l'Italie, des hôtels ont décidé de fermer en attendant des jours meilleurs.
En tant que chefs d'entreprise, nous ne pouvons que constater les conséquences sur notre activité et sur les baisses de Chiffre d'affaires.
Que peut-on faire ?
Que doit-on faire ?
Il est urgent d'en tirer les conséquences et d'anticiper les baisses futures.
Il faut donc faire un budget catastrophe avec -40 voire -50 % de Chiffres d'affaires, durant les 3 prochains mois.
Pour ce qui est des traiteurs il est parfois plus raisonnable de fermer globalement les laboratoires, de mettre au chômage partiel le personnel et de tenir, pour passer les deux ou trois prochains mois.
Pour les restaurants, en fonction de la baisse d'activité actuelle et prévisible, il faut reporter les investissements et diminuer la masse salariale en utilisant le chômage partiel, la prise de congés payés en retard ou d'avance, gérer les commandes en décroissance, il faut lancer le processus dès maintenant.
Si l'activité chute de manière drastique jusqu'à créer des pertes, il faut envisager de fermer provisoirement l'établissement.
L'essentiel pour l'entreprise est de tenir et de conserver de la trésorerie pour passer le cap difficile qui risque de durer entre deux et trois mois, il faut prendre des dispositions complémentaires tels que différer les charges sociales, reporter le paiement de la TVA, négocier des suspensions de paiement de loyer, mettre fin aux contrats en période d'essai, mettre du personnel au chômage pour les reprendre une fois la crise passée.
Il faut anticiper, et ne pas attendre le dernier moment pour prendre ces décisions lourdes ».