
Plus de 300. C’est le nombre moyen de contrôles qualité quotidiens (microbiologiques, organoleptiques…) effectués par les embouteilleurs d’eau (minérale naturelle et de source), de l’émergence jusqu’au produit fini, rappelle la Fédération nationale des Eaux conditionnées et embouteillées.
Les Agences régionales de santé réalisent elles aussi leurs propres analyses au sein de laboratoires agréés par le Ministère de la Santé, insiste également la structure, réagissant à un article récemment publié par le magazine 60 millions de consommateurs et confirmant la bonne qualité des eaux en bouteille. En effet, sur les 856 molécules recherchées, seules deux d’entre elles et quelques métabolites ont été détectés. Mais ils étaient à l’état de trace seulement, bien en-dessous des seuils réglementaires, et ne présentaient donc aucun risque pour la santé.
La Fédération nationale des Eaux conditionnées et embouteillées rappelle par ailleurs que des analyses très pointues avaient été réalisées en 2015 sur les polluants émergents par le laboratoire de l’unité mixte de recherche du CNRS et de l’université de Bordeaux. Les résultats, parus dans une étude publiée en mars 2017 dans la revue Science of the Total Environment, avaient confirmé la très haute qualité des eaux en bouteille et conforté la pertinence et l’efficacité des actions de protection des sources, engagées depuis plus de 30 ans par les minéraliers.
Pour rappel, les eaux embouteillées commercialisées en France sont toujours d’origine souterraine et proviennent de sources uniques protégées. Les traitements chimiques sont interdits par la réglementation.