
Le département des Hauts-de-Seine annonce vouloir accompagner ses 78 000 collégiens qui reprendront le chemin de l’école à la rentrée prochaine, notamment pour leur proposer une « restauration scolaire de qualité dans les 98 établissements du territoire », tout en luttant contre le gaspillage alimentaire.
Le département déclare ainsi que 8 nouveaux collèges, en plus des 3 existants, passeront en production sur place dès la rentrée 2022. Les plats préparés sur place générant moins de déchets et proposant une meilleure offre gustative grâce à l’expertise d’un chef.
Il souhaite également renforcer les moyens consacrés à la restauration scolaire avec de nouveaux contrats de concession plus exigeants sur la qualité des produits.
Ainsi, de nouveaux axes d’amélioration ont été travaillés par les Hauts-de-Seine :
- L’amélioration de la qualité de la restauration scolaire, via la qualité des denrées alimentaires, le retour à la production sur place lorsque cela est possible, et une approche mettant en valeur le local, tout en garantissant la sécurité sanitaire et alimentaire ;
- De nouvelles dispositions afin de contrer au mieux le gaspillage alimentaire, et toutes les mesures renforçant l’action du département en matière de développement durable. Chaque année, plus de 440 tonnes d’aliments sont jetées.
Par ailleurs, 4 composantes au lieu de 5 constitueront les repas opérés par une entreprise extérieure (comme c’est le cas pour 67 établissements du département). Les familles seront également facturées au repas réservé et non plus au trimestre, ce qui garantira une estimation plus juste du nombre de repas à élaborer.
La suppression des barquettes plastiques pour les plats chauds sera aussi effective pour les 67 collèges en contrat de concession. Elles se verront remplacer par des bacs inox.
De plus, le tri et la valorisation des biodéchets, déjà présent sur 32 établissements, sera étendu aux 98 collèges publics.
Enfin, un cahier des charges a été établi par le département afin de garantir la provenance des produits. Ainsi, 1/4 sont bio, 1/3 provient de producteurs locaux et au moins 20 % des volailles, viandes et poissons sont certifiés Label Rouge et pêche durable. N.G.
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