Un rapport de l’Unesco appelle à améliorer la qualité des repas scolaires

Un rapport de l’Unesco appelle à améliorer la qualité des repas scolaires
©Robert Kneschke - shutterstock

L’Unesco a publié fin mars un rapport soulignant le rôle majeur des repas scolaires sur la santé et l’apprentissage des enfants. « Grâce aux investissements conduits ces dernières années, près de la moitié des élèves d’école primaire dans le monde ont désormais accès à des repas scolaires. Mais il faut aller plus loin en s’intéressant au contenu de l’assiette. Il faut privilégier des plats équilibrés, à partir de produits frais et transmettre aux enfants les bons réflexes alimentaires qui leur assurent de grandir en bonne santé. C’est un enjeu majeur pour la santé et l’éducation », déclare Audrey Azoulay, Directrice générale de l’Unesco.


Grâce à cette démarche, le taux de scolarisation a pu augmenter (+9 %), tout comme l’assiduité des élèves et les résultats d’apprentissages. Cependant, 27 % des repas en 2022 n’étaient pas conçus avec des nutritionnistes, comme le révèle un autre rapport publié à l’occasion du sommet Nutrition for Growth (27-28 mars 2025). Un autre chiffre révèle que seuls 93 pays, sur 187 évalués, disposaient d’une législation, de normes ou d’orientations en matière d’alimentation et de boissons à l’école. Des données inquiétantes pour l’organisation qui rappelle que le taux d’obésité infantile a doublé depuis 1990 dans la plupart des pays.


Inscrire l'éducation à l'alimentation dans les programmes scolaires


L’Unesco insiste alors sur le fait d’instaurer de bonnes habitudes alimentaires. « Manger des repas frais, produits localement et conçus par des nutritionnistes », permet aux enfants de leur donner les moyens de faire des choix alimentaires bons pour leur santé à l’avenir. Cela fait aussi partie de leur éducation selon l’organisation.


Dans son rapport, elle invite ainsi les États à inscrire l’éducation à l’alimentation dans les programmes scolaires et encourage les gouvernements à mettre en place des repas scolaires basés sur des produits frais et locaux dans les écoles. La présence des aliments sucrés et ultra-transformés devrait aussi être fortement réduite pour l’Unesco. Enfin, il développera au cours de l’année 2025 des outils «  pour les Etats et les professionnels de l’éducation visant à mieux intégrer ces enjeux de santé et de nutrition, dont un manuel pratique et un programme de formation ». Le rapport complet est à retrouver sur la bibliothèque numérique de l’Unesco. N.G.


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