Diversifier et équilibrer notre alimentation, c’est faire la part belle aujourd’hui au végétal dans l’assiette, en réduisant les protéines animales pour une meilleure santé et une vraie prise de conscience de l’importance du développement durable. Bon dans l’assiette et bon pour la planète ! La restauration collective, notamment scolaire, s’y attelle, avec plus ou moins de volonté et de réussite, mais surtout avec la nécessité d’être accompagnée dans ses démarches.
Par Karine Averty
L’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses) et le Haut conseil de la santé publique (HCSP) préconisent une alimentation plus équilibrée, plus végétale. Greenpeace avait de son côté alerté sur la nécessité d’augmenter la part des protéines végétales dans les repas, notamment à la cantine, et de baisser celle des protéines animales (viandes, produits laitiers), surconsommées, tout en privilégiant le bio. L’organisation Greenpeace fait campagne avec sa pétition « Deux fois trop de viande à la cantine » (www.greenpeace.fr/nos-campagnes/). Elle propose notamment d’« introduire deux repas végétariens par semaine à horizon 2020. Il est urgent de favoriser la consommation de protéines végétales, par rapport aux protéines d’origine animale. Lentilles, pois chiches, soja, etc., sont d’excellentes alternatives, bonnes pour la santé des enfants et goûteuses. Mais il faut savoir les cuisiner et former le personnel de cantine en ce sens ».
Un repas complet
Selon une enquête participative à retrouver sur www.greenpeace.fr/aumenudescantines/ (réalisée de septembre