Les enjeux de la restauration dans le secteur hospitalier sont multiples, et corrélés à un aspect santé et soins qui prend souvent le pas sur la qualité et le plaisir du repas. Mais les professionnels sont sans cesse à la recherche de leviers d’amélioration.
Par Karine Averty
Il faut savoir faire preuve d’innovation et de remise en question pour améliorer la perception – encore souvent négative – des repas pris dans les hôpitaux et cliniques. L’indicateur e-Satis (www.has-sante.fr) montre qu’ils sont un vrai motif d’insatisfaction des patients. Dans un contexte de mutualisation des fonctions supports avec les GHT, de développement de l’ambulatoire, de complexité nutritionnelle, de budgets souvent trop restreints comparés à l’attention croissante portée à l’alimentation dans ce secteur, il s’agit de trouver des leviers pour mieux intégrer les repas dans la prise en charge globale du patient, d’augmenter le plaisir et l’appréciation , de réduire la dénutrition…
L’alimentation-nutrition à l’hôpital est l’affaire des diététicien(ne)s autant que des personnels de restauration, en lien avec les équipes médicales… Mais qui dit lien ne dit pas forcément compréhension et travail en commun. Le décloisonner des services est encore loin d’être une réalité dans bon nombre d’établissements. Les CLAN, lorsqu’ils fonctionnent bien, sont un atout par leur mission pluridisciplinaire. Les initiatives, dans le privé ou le public, se