Jacques Boutault, nouveau maire écologiste du IIème arrondissement parisien, souhaite à terme que les restaurants scolaires de son secteur servent des repas bio. Il a la conviction que la qualité doit primer et qu’il faut modifier les habitudes alimentaires. Selon un article du Parisien, les parents et responsables scolaires sont « prêts à relever le défi ». Mais des obstacles demeurent, en premier lieu le coût d’un tel choix et les problèmes d’approvisonnement. Un avis partagé par l’UPRM, qui a réagi à cet article et aux propos du maire d’arrondissement en soulignant qu’il ne faut pas « laisser croire aux parents que le bio à la cantine va solutionner les problèmes de la dérive alimentaire », et regrettant les implications un peu trop démagogiques à son goût de cette décision politique. « Promettre du bio pour tous aujourd’hui relève de l’utopie », ajoute l’UPRM, après avoir invité le maire à « suivre quelques mois la vie de la cantine au quotidien » avant de s’ « engager sur des promesses » pas forcément réalisables, et rappelant qu’il faudrait avant tout veiller à une bonne application de la réglementation et des recommandations du GPEM/DA.
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