La fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques, FCPE, a réaffirmé ses revendications vis-à-vis de la restauration scolaire. Pour l’association, les restaurants scolaires doivent être «des lieux de rencontre, de convivialité et d’éducation nutritionnelle dans lesquels des personnels spécifiquement formés et en nombre suffisant encadrent des enfants qui ont le temps de profiter du moment du repas dans le calme et d’apprendre à découvrir des repas équilibrés et variés, des saveurs nouvelles…». Comme le rappelle l’association, le Conseil national de l’alimentation avait demandé l’élaboration d’un texte législatif reconnaissant le statut de la restauration scolaire comme service public. A son tour, la FCPE souhaite «une restauration scolaire, outil de santé publique» car «l’obésité étant enfin reconnue comme un enjeu de santé publique, la qualité nutritionnelle des repas servis dans les restaurants scolaires doit être respectée», «les repas doivent être élaborés par des diététiciens et les recommandations nutrition doivent être rendues obligatoires par la loi». D’autre part, la fédération demande «qu’au moins 25% du prix du service soit investi dans l’assiette (soit 1,60 à 1,70 euro minimum)». Par ailleurs, elle demande que «la norme Afnor XFX50-220 du 5 octobre 2005 doit être appliquée par les collectivités». Elle souhaite enfin un service ouvert à tous avec une tarification proposée en fonction du quotient familial.
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