L’alimentation et le travail en horaires décalés : tel était le thème de la présentation en visioconférence organisée le 14 octobre dernier à l’auditorium d’AG2R La Mondiale par le Fonds français pour l’alimentation et la santé (FFAS).
Le pourcentage de salariés en France dits en horaires « atypiques » au moins une fois par mois est de 44 %, soit 10,4 millions de personnes concernées (Enquête emploi Insee, 2017). On entend par horaires « atypiques » le travail effectué le soir, la nuit ou le week-end, par opposition aux horaires dits « standards », du lundi au vendredi en journée. Travailler en horaires « atypiques » peut présenter de nombreux risques sanitaires du fait des perturbations du rythme biologique. En 2016, le Fonds français pour l’alimentation et la santé a choisi de s’intéresser spécifiquement à l’impact du travail en horaires « atypiques » sur les comportements alimentaires. Pour cela, un appel à projets doté de 250 000 euros a été lancé avec pour thématique : « Travail en horaires décalés : conséquences sur l’alimentation et la santé ». Les résultats des deux projets de recherche-action sélectionnés ont été présentés dans la seconde partie de la conférence, après une présentation générale du travail en horaires « atypiques » et un état des connaissances des risques sanitaires liés à ce rythme de travail.
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