Depuis fin novembre 2021, 4 écoles pilotes de Genevilliers, Saint-Ouen-sur-Seine, Villeneuve-la-Garenne et Villepinte, membres du Syrec (Syndicat pour la restauration collective) reçoivent les plats dans des contenants inox. Cette phase d’expérimentation permettant de mesurer les impacts organisationnels en matière de logistique, s’inscrit dans la continuité du programme Recolim.
Ce dernier a été créé en 2019 par le Syrec, le Syresco, le Sivuresc et la start-up Uzaje, pour anticiper et préparer la transition vers des contenants réemployables au regard des objectifs des lois Egalim et Agec.
Le choix du matériel pour le projet s’est porté sur l’inox plutôt que le verre à cause notamment du risque trop grand d’éclatement pour ce dernier.
Des recherches ont été menées pour optimiser les contenants inox, à savoir réduire leur masse et leur épaisseur tout en garantissant la sécurité alimentaire et une bonne tenue au tirage au vide.
Dans le cadre de cette expérimentation, les agents de la cuisine centrale et des offices travaillent en coopération afin d’identifier les pistes d’amélioration et de pérenniser l’usage des contenants réemployables.
Cette transition soulève plusieurs questions, notamment concernant l’acheminement des bacs, leur stockage ou encore leur lavage qui ont tous un impact environnemental plus ou moins important, mais aussi sur les troubles musculosquelettiques pour les agents.
Cette question sera notamment à l’ordre du jour en 2022. Dès que le choix des contenants et du matériel de conditionnement sera effectué, des outils de robotisation seront développés dans le respect du nouvel aménagement des locaux. N.G.
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