Bleu Blanc Cœur a profité du Salon de l’Agriculture (26 février – 6 mars à Paris Porte de Versailles) pour rappeler autour d’une table ronde les contours de la loi Egalim. Cette montée en gamme fixe un objectif de 50 % de produits de qualité, dont 20 % de produits bio, en restauration collective.
Cédric Prévost, sous-directeur de l’accompagnement des transitions alimentaires et agroécologiques, a tenu à rappeler tous les produits et catégories de produits que l’on retrouve dans ces 50 %, à savoir : tous les signes officiels de qualité, la certification environnementale de niveau 2 (éligible jusqu’en 2026), la Haute Valeur Environnementale (HVE), « mais aussi tous les produits de la mer sous sigles écolabel pêche ou RUP (Région Ultra Périphérique), ou encore les produits issus du commerce équitable », souligne-t-il.
Outre ces labels, d’autres catégories s’inscrivent dans le cahier des charges, comme les « produits tenant compte des externalités environnementales liées au produit durant son cycle de vie et en tenant compte de la performance environnementale et des achats directs ». C’est cette catégorie qui permet à Bleu Blanc Cœur d’intégrer ses produits dans les objectifs fixés par Egalim.
« Depuis plus de 20 ans, nous travaillons sur l’alimentation des animaux. Depuis le début, nous n’utilisons aucune huile de palme et limitons le soja. Par ailleurs, notre gouvernance a décidé en 2014 de diviser par 2 les taux d’incorporation de soja d’importation, ce qui a été évalué dans les programmes de recherche avec l’Inrae. Un poulet, un œuf ou un produit laitier BBC peut avoir un bilan environnemental largement amélioré : sur l’empreinte carbone, nous constatons 20 % d’amélioration par rapport à un autre produit. Il est certain pour nous que ce critère d’externalité environnemental fait sens », indique Nathalie Kerhoas, directrice de Bleu Blanc Cœur. Le but étant de donner aux acheteurs et aux acteurs de toutes les filières l’ensemble des moyens possibles afin de parvenir à l’objectif Egalim.
Pour rappel, ce dernier reste encore à atteindre dans la plupart des établissements de collectivité. Et d’ici 2024 « ce n’est plus la restauration collective publique, mais toute la restauration collective qui sera concernée. Un autre palier devra même être franchi puisque 60 % des achats en viande bovine et en produits de la mer devront être durables et de qualité. L’État devra quant à lui atteindre les 100 % », conclut Cédric Prévost. N.G.
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