Le congrès de la restauration hospitalière autogérée organisé par l’ACEHF a accueilli 200 participants et 53 exposants (alimentaire, matériel, informatique) pour son édition 2000, les 31 mars et 1er avril, à Paris Bercy. Les interventions, celle de Jean Guicheteau, directeur adjoint du Centre hospitalier de Noyon, sur « la mise en place de l’intéressement individuel et collectif », ou celle du Pr Jacques Rozier sur « l’incidence de la restauration dans la prévention des infections nosocomiales », ont suscité un vif intérêt chez les congressistes, qui souhaitaient d’ailleurs voir ces questions encore plus développées. Les débats étaient cette année centrés sur le malade, ses besoins et ses attentes. Le repas, un des garants du confort nécessaire à lui apporter, est un soin à part entière selon l’ACEHF. Patrice Jardin, président du CIFIRHC, est également intervenu pour présenter les animations thématiques. Dans une restauration hospitalière parfois monotone, c’est l’occasion de « donner de la vie, de la chaleur et du mouvement ». Il a rappelé que des fournisseurs proposent des kits, qui sont des « outils à mettre en forme ». Il faut également créer des groupes d’animateurs, postes qui peuvent être confiés à des emplois-jeunes par exemple. Les animations peuvent être d’ordre divers, des goûters à thèmes l’après-midi, des repas spécifiques en self du personnel ou pour les plateaux des malades. Le coût est bien sûr souvent supérieur à la moyenne et nécessite une analyse en amont
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