La restauration collective est l’un des maillons à ne pas négliger sur un marché des maisons de retraite dont le potentiel de croissance est confronté à une image fortement bousculée par les récents scandales.
Le repas, si essentiel pour les résidents, doit être valorisé pour en faire une source de plaisir et de sociabilité. L’environnement compte autant que les recettes dans l’assiette, et le chef de cuisine a un rôle de proximité à jouer. Sans oublier le nécessaire décloisonnement des services pour une prise en charge globale par le personnel de l’établissement. « L’expérience repas » revêt différentes formes, car les seniors en institution y prennent leurs petits déjeuners, déjeuners, goûters et dîners. Afin de lutter contre la dénutrition, problématique encore parfois trop peu prise en compte malgré de nombreuses améliorations, les sociétés de restauration comme la gestion directe travaillent avec des experts pour trouver des solutions. Celles-ci passent notamment par une évolution de l’offre alimentaire (petit déjeuner sous forme de buffet, pâtisseries améliorées, potages-repas complets, textures modifiées soignées, etc.), un œil attentif sur les régimes à limiter ou adapter, mais aussi des animations et des ateliers culinaires… pour retrouver et préserver le goût du bon, en impliquant chacun et chacune. Effet thérapeutique garanti !
Karine Averty
Rédactrice en chef