Début novembre, le Conseil national de l’alimentation (CNA) adoptait et publiait l’avis « L’alimentation comme vecteur du bien vieillir ».
Il s’agit du résultat des travaux d’un groupe de concertation, présidé par Claire Sulmont-Rossé, directrice de recherche à l’Inrae, et Nicole Bohic, Inspectrice générale des affaires sociales. « Bien manger, ce n’est pas seulement satisfaire les besoins nutritionnels de l’organisme, c’est aussi maintenir le plaisir sensoriel et le lien social durant et autour des repas. Mais c’est aussi permettre aux personnes âgées de rester actrices de leur alimentation, dans la mesure de leurs capacités préservées : ne pas faire pour, mais faire avec », explique Claire Sulmont-Rossé.
40 recommandations
Englobant l’aspect sanitaire, nutritionnel et les dimensions psychosociales et environnementales de l’alimentation, cet avis regroupe 4 grands objectifs communs définis par les 50 structures inscrites au groupe de concertation du CNA.
Il s’agit de : garantir une alimentation répondant aux besoins nutritionnels et au plaisir des personnes âgées ; prendre en compte l’hétérogénéité de la population âgée ; permettre à tous un accès digne à une alimentation suffisante et associer les personnes âgées à l’élaboration et à la validation des politiques publiques.
Trois ambitions, déclinées en 40 recommandations, sont nées de ces objectifs : promouvoir l’alimentation comme facteur de bien vieillir ; faciliter l’accès à l’alimentation au quotidien grâce notamment à une meilleure sensibilisation des acteurs et enfin faire de l’alimentation des personnes âgées une priorité nationale en fixant un coût journalier minimal des repas dans les établissements de soin. N.G.
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