Si les préparations festives sont incontournables en fin d’année, avec des créations allant de la traditionnelle bûche vanille-chocolat à des saveurs exotiques et épicées, clôturer un repas par un dessert au quotidien n’est plus forcément aussi courant qu’avant. Mais quand il s’agit de se faire plaisir, entre douceur sucrée et acidité tonique, la gourmandise est toujours au rendez-vous. Qu’il soit individuel ou à partager, le dessert ne cesse de naviguer entre tradition et innovation. Par Karine Averty
Naviguant entre simplicité, praticité et créativité, les desserts sont le petit « plus » alimentant l’équilibre d’un repas complet, ou apportant la touche de gourmandise appréciée des convives. En Ehpad, l’appétence des résidents pour le sucré met un accent particulier sur ces préparations, en cherchant à allier plaisir et nutrition. La tradition (tartes, riz au lait, gâteau au chocolat, clafoutis…) y reste prioritaire, avec un aspect régional à ne surtout pas négliger : far breton, cannelé bordelais, tarte tropézienne, mirliton de Rouen, pithiviers, etc. Dans ces établissements comme ailleurs, le chocolat fait l’unanimité, mais les fruits sous toutes les formes sont aussi appréciés. Et le premier comme les seconds sont déclinables à l’envi. Pain perdu, riz au lait ou panna cotta s’agrémentent d’agrumes, de fruits rouges ou exotiques, multipliant les idées de recettes. Le fait maison connaît un regain (certaines collectivités, en cuisine centrale par exemple, disposent d’un espace pâtisserie et d’un professionnel dédié), mais les industriels de l’agroalimentaire proposent aussi de