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Le 12 février dernier, Agores organisait ses Rencontres régionales de la Restauration Collective en Île-de-France, en collaboration avec la ville accueillante, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), et en partenariat avec le CNFPT et Restau’Co.
La journée a débuté par un mot d’accueil de Leyla Temel, adjointe au maire en charge de l’éducation, de l’enfance, de la restauration et de la vie scolaire, suivie par une première table ronde. Cette dernière avait pour thème « le lien, en Île-de-France, entre la production agricole de proximité et la restauration collective territoriale ».
Maïwenn L’Hoir, chargée de mission DGAL et référente du GT plastique du CNRC, a ensuite pris la parole pour évoquer le retrait du plastique en restauration collective. « Il est nécessaire de faire évoluer nos pratiques pour limiter la pollution, mais aussi pour un enjeu de santé publique. C’est pourquoi la restauration se doit de se tourner vers des contenants ré-employables ou au moins recyclables », rappelait-elle, en insistant sur le fait que seuls 10 % des plastiques fabriqués sont recyclés (plus d’informations à retrouver dans le numéro d’avril).
Rappel de la loi Egalim
Par la suite, les dons alimentaires ont été évoqués par Anne Tison, directrice générale et co-fondatrice d’Excellents Excédents. L’entreprise a parlé de son expérimentation de dons en contenants réemployables. « Nous avons travaillé sur plusieurs scénarios, dont certains prévoient le reconditionnement des denrées en cuisine centrale ou chez des intermédiaires. Soit de bac à bac ou de bac à barquette. Plusieurs expérimentations sont déjà mises en place chez certains donateurs qui sont en 100 % inox et nous travaillons avec Hub One pour la traçabilité. »
L’après-midi de cette journée a été consacré dans un premier temps au rappel de la loi Egalim et au compte-rendu des dernières télédéclarations. Confiant quant à la prochaine campagne, Erwann de Gavelle, chef du bureau de la politique de l’alimentation, a affirmé qu’« il y avait déjà plus de répondant que l’année dernière à la même période. Nous espérons tout de même que le médico-sociale sera plus présent cette année. Quant aux SRC, nous constatons qu’il y a un réel effort de fait. Ils ont envie de jouer le jeu et Isabelle Aprile, la présidente du SNRC, est très motivée ».
Création du Campus de l’alimentation
Peu après, Gilles Castel (secrétaire général du Cinov Restauconcepteur) et Jean-Jacques Hazan (AMO et chargé de missions Agores), ont pris la parole concernant l’évolution possible des modes de production de repas dans les années à venir. « Il y aura toujours un paysage avec des cuisines de productions sur place, et un avec des cuisines centrales, avec des utilisations un peu différentes », commentait Gilles Castel. Pour compléter son propos, Jean-Jacques Hazan ajoutait : « chaque territoire est différent et a ses propres contraintes. On ne peut pas imposer un modèle unique, la question de la mutualisation est essentielle ».
Enfin, les Rencontres se sont terminées sur la « Formation et attractivités des métiers de la restauration collective. » Sylvestre Nivet, représentant Agores, a ainsi évoqué le Campus de l’alimentation de la Nouvelle-Aquitaine. De leurs côtés, Marie-Cécile Rollin (directrice du réseau Restau’Co) et Philippe Lapouge (administrateur référent région IDF Restau’Co), ont rappelé la création du Titre professionnel de cuisinier de restauration collective, en action depuis septembre 2024. « Nous travaillons également à une ouverture avec la Rungis Academy », concluait Philippe Lapouge.
À noter que les Rencontres régionales de la restauration collective d’Occitanie se tenaient également le même jour, dans la ville de Launaguet (Haute-Garonne), également en partenariat avec le CNFPT. N.G.
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