La CFDT de la Direction des affaires scolaires a appelé à la grève les 19 et 20 octobre le personnel vacataire chargé de l’animation et de l’encadrement des cantines dans la capitale.
A l’heure du déjeuner, les élèves se sont donc vus privés en partie de leurs habituels surveillants, qui protestaient ainsi contre le manque d’effectif.
Selon les associations et les fédérations, il faudrait créer 800 postes contractuels, soit environ un quart de personnel supplémentaire.
Une pénurie qui n’est pas nouvelle, mais les mesures promises par la Ville de Paris ont pris du retard. Vincent Reina, adjoint au maire chargé des affaires scolaires, le reconnaît tout en soulignant les difficultés de gestion et d’embauche.
Il signalait également dans Le Figaro daté du 11 octobre la prise en charge par la Ville des repas des 3000 surveillants actuels à partir de la Toussaint.
Un groupe de travail étudie le dossier depuis la rentrée pour déterminer le coût de création des postes, mais les prévisions porteront en fait sur trois ans et non dans l’immédiat.