La jeunesse de Florient Machefer cache mal un dynamisme et un amour pour le métier qu’il exprime aujourd’hui à la maison de retraite de Salon de Provence (groupe Noble Age). Et elle n’empêche surtout pas l’exigence envers lui-même et son travail.
Si le chef a rejoint ce site, c’est en partie pour son nouvel équipement, la cuisine ayant été rénovée en juillet dernier. Les travaux accompagnent d’ailleurs ceux de la maison de retraite qui va être complètement remise à neuf d’ici 2009. Florient Machefer, son second et son commis, doivent assurer la production quotidienne de 200 repas, lesquels sont desservis dans deux salles nappées comme en restauration traditionnelle, dont l’une accueille les personnes dépendantes (30 % des convives). Ce dernier public nécessite d’ailleurs une préparation spécifique avec des plats mixés. Dans l’ensemble, les convives demandent des plats régionaux que les cuisiniers préparent avec plaisir au quotidien, et plus ponctuellement à travers les semaines «Tour de France». Pour satisfaire à leur exigence, qui est très élevée, le chef va une fois par mois à leur rencontre à travers une commission cuisine. Florient Machefer a tout d’abord exercé en restauration gastronomique, terminant chez Pierre Gagnaire à Paris, rue Balzac. Ce début de carrière lui a donné l’idée d’associer l’art culinaire à l’art pictural. C’est ainsi qu’avec l’artiste Marie Liozu, il a conçu en 2005 une exposition visible pendant deux ans sur