L’Etat fait comme tout le monde. Il possède des participations et donc, il joue en bourse. Il possède, par exemple, 63 % de France Telecom, ce qui correspond à une valeur de près de 900 milliards F. Quand on pense qu’en 1997, cette entreprise ne valait que 200 milliards F. Avec cette seule participation, l’Etat pourrait effacer le quart de sa dette, qui atteint actuellement quelque 4000 milliards F. Il économiserait ainsi au moins 60 milliards F sur le coût annuel des intérêts, soit beaucoup plus que les quelque 3,6 milliards F que lui rapportent les dividendes de France Telecom. Même coup de génie avec Thomson-CSF. Souvenez-vous, pour Alain Juppé, l’affaire ne valait qu’un franc, alors qu’elle est aujourd’hui valorisée aux alentours de 120 milliards F. Pour 11 milliards de dotation en capital, l’Etat s’est enrichi de quelque 50 milliards. Ca fait quand même du bien d’être milliardaire. Au fait, l’Etat, c’est nous…
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