La France a finalement accepté la levée de l’embargo sur le boeuf britannique, qui était en place depuis six ans. Dernier pays de l’Union européenne à maintenir cet embargo (la Commission européenne l’avait levé en 1999), la France était sous la menace de la part de Bruxelles d’une amende de près de 160 000 euros par jour. Le premier ministre Jean-Pierre Raffarin a fait cette annonce début octobre, après la consultation du Comité national de sécurité sanitaire et l’avis favorable de l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments). Hervé Gaymard, ministre de l’Agriculture, souhaite pour sa part proposer une généralisation à tous les pays de l’UE des tests ESB sur les animaux âgés de plus de 24 mois et destinés à la consommation comme c’est le cas en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne. La plupart des pays effectuent en effet ces tests sur des bêtes âgées de 30 mois et plus. Le gouvernement a annoncé par ailleurs son souhait de publier dans les meilleurs délais un décret sur «l’étiquetage des viandes bovines consommées dans les cantines scolaires et dans les restaurants». Le SNRC (Syndicat national de la restauration collective) rappelle à cette occasion sa Charte de transparence sur les approvisionnements en viande bovine (également applicable depuis janvier à l’ensemble des produits à base de viande bovine, comme les raviolis ou les lasagnes), imposant aux fournisseurs de communiquer l’origine précise de la viande. Le CCC (Comité de
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