Dans le respect des coûts, le prix du ticket étant fixé nationalement à 2,50 euros, les chefs peuvent aujourd’hui laisser libre court à leur imagination. En charge de la restauration universitaire des Bouches-du-Rhône mais aussi du Vaucluse, des Alpes de Haute Provence et des Hautes-Alpes, le Crous ne leur impose en effet aucun menu type au jour le jour. Mieux, les saveurs d’un goulash hongrois par exemple différeront selon que celui-ci est servi à Aix-en-Provence, Marseille ou Avignon. «C’est la grande richesse de notre système», se félicite Véronique Galzy-Pignol.
Ce système évolue toutefois avec la mise en place du nouveau Code des marchés publics et donc l’obligation faite de soumettre tous les produits servis en restaurants à un appel à concurrence. «Notre service des marchés doit pouvoir s’appuyer sur certaines bases pour passer ses marchés. Alors, on est en train d’instaurer un système de fiches techniques recensant, par exemple, les ingrédients