Nouveaux modes de gestion des établissements de santé, évolution de l’organisation de la production et de la logistique, formation, Mission nationale d’expertise et d’audit hospitalier (MEAH), Programme national nutrition santé (PNNS)… Une véritable réflexion est à mener en restauration hospitalière, estiment les anciens et l’actuel présidents de l’UDIHR (Union des ingénieurs hospitaliers en restauration). Avec la Tarification à l’activité (T2A), prévue dans le Plan Hôpital 2007, le financement évolue. Il n’est plus question de budget global pour l’hôpital.
Mais, déplorent les ingénieurs, la T2A sous-tend le principe d’un même prix pour une appendicite dans n’importe quelle ville, dans le privé comme dans le public ! Alors que «la mission de service public ne supporte pas les mêmes contraintes».
Pour essayer de «motiver les futurs directeurs d’hôpitaux, les intéresser à la restauration au moment où l’on parle de recentrage sur les soins», l’UDIHR a fait un travail de rapprochement avec l’ENSP-Ecole nationale de la santé publique à Rennes : interventions en cours, partenariat lors des dernières assises de l’association (voir précédent numéro, page 46), visites de sites de production…
«L’hôpital a tendance à se concentrer sur ce qui rapporte», le repas n’étant qu’«une activité transversale qui n’est pour l’instant pas valorisée à l’hôpital». En période de recentrage des établissements hospitaliers sur l’activité de soins,