Sur un plan plus qualitatif, on a assisté, dans le secteur de l’éducation, à la montée de deux thèmes dans les demandes des clients : celui du développement durable et celui du bio. Dans les cahiers des charges des délégations de services publics, ces thèmes sont intégrés de plus en plus sous forme de critères d’évaluation précis. «Il n’y a plus une seule délégation de service public qui n’y fasse une mention précise.»
Avenance qui, depuis 2000, a consacré un travail de fond au bio, n’a pas de difficulté à proposer aux communes toute une palette d’options, depuis le repas bio mensuel jusqu’au 100 % bio. Cette dernière option représente un peu moins de 1 % des repas servis en éducation par Avenance. En revanche, la montée des demandes en approvisionnement local entre de plus en plus en opposition à la demande de bio. Les communes ont d’ailleurs tendance à trancher en faveur des approvisionnements locaux.
Sur le plan du volume général des affaires, l’année 2008 a été plutôt bonne pour Avenance Education qui a vu son chiffre d’affaires progresser de 6 % en valeur et de 7,5 % en volume. En primaire, les taux de natalité aident à la progression de ces chiffres ainsi que le solde net de délégations des communes et de l’enseignement privé. Parmi les contrats obtenus, Alain Iff cite la commune du Cannet dans les Alpes-Maritimes, celle de Montreuil et du VIIe arrondissement de Paris.