Pierre Lefebvre, ingénieur restauration au CHR d’Orléans (portrait dans notre précédent numéro), a accueilli le mois dernier les membres de l’Union des ingénieurs hospitaliers en restauration (Udihr) pour débattre de différents sujets d’actualité : GCS Uni.H.A., base d’Angers et compte d’exploitation d’une journée alimentaire, bilan de l’enquête Saphora dans 23 CHU, l’eau électrolysée pour nettoyer et désinfecter en cuisine, groupement d’achats Resah Ile-de-France, guide méthodologique «Un service hôtelier adapté aux patients en fin de vie dans les établissements de santé» (voir encadré), analyses bactériologiques, projet de nouvelle UCPA au CHR d’Orléans, formation… Une des interventions a donc porté sur le GCS (Groupement de coopération sanitaire) Uni.H.A. (Union des hôpitaux pour les achats), dont le bureau central se trouve aux Hospices Civils de Lyon. Il réunit à ce jour 52 membres, dont 31 CHU-CHRU et 21 grands CH. Ils représentent 40 à 45 % du marché hospitalier public français, avec un périmètre d’achats de 5,5 milliards d’euros pour 16 filières, dont 2 alimentaires. L’objectif à 5 ans est de pouvoir traiter en commun 70 % des achats.
Les marchés alimentaires ont débuté en janvier 2007 et font appel à l’expertise des CHU de Tours (marchés épicerie et boissons, viandes et charcuteries fraîches) et d’Angers (marchés produits surgelés, ovo-produits et produits laitiers, produits de 4ème et 5ème gammes, produits diététiques), qui sont donc coordonnateurs de ces deux filières.
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