© K. AVERTYHervé Gaymard, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentationla recherche d’économie budgétaire (les achats publics ont un potentiel d’économies), l’usage des nouvelles technologies d’information et de communication apparaît comme un levier puissant pour améliorer l’efficacité de l’achat public et permet l’élargissement de la concurrence, de nombreux pays ont mis en place la dématérialisation des procédures et la France est en retard sur ce point. Nouveauté : la stimulation de la concurrence permettra les négociations, ce qui n’était pas le cas dans les achats publics en France jusqu’à maintenant. Internet permet par ailleurs une veille technologique (par rapport aux fournisseurs, aux nouveaux produits…), une réorganisation des processus internes. Le décret du 30 avril 2002 sur la dématérialisation a fait le point sur la sécurisation des échanges : authentification des personnes publiques et des sociétés, sécurisation des transmissions et accès, confidentialité des informations, horodatage. Les réflexions doivent faire l’objet d’un projet global au-delà de l’obligation de 2005 : nécessité d’une réflexion organisationnelle, d’un cadrage procédural, mise en oeuvre de nouvelles pratiques (comme la négociation). «L’UE a poussé à la négociation dans le public, comme c’est le cas dans le privé». La négociation électronique nécessite «transparence, égalité de traitement, maximisation de la mise en concurrence».