Parmi les congressistes, certains ont fait part de leurs difficultés à appliquer parfois les recommandations nutritionnelles, soit parce que les industriels ne répondent pas sur des produits spécifiques, soit parce que le message passe mal auprès des patients, dont les goûts ne sont pas forcément en accord avec l’équilibre alimentaire !
Le projet de «label qualité» était également au programme de ce congrès (voir encadré), ainsi que «la qualité des produits traités» en cuisson sous vide (basse température) et cuisson de nuit, une thématique présentée par François Hauton du CREA (voir articles sur le CREA dans Collectivités Express n°185 et 186). Le président de l’ACEHF Loris Marconi a souligné le manque de reconnaissance de la profession, les efforts qu’il reste à faire, les conséquences sur la restauration hospitalière des 35h sans accompagnement de moyens, mais aussi de la dernière mouture du code des marchés publics ou encore de la nouvelle tarification à l’activité. «Il faut garder le goût de la défense du service public» a-t-il ajouté, et «que le malade soit au centre de nos préoccupations», en ayant «les moyens de mettre la qualité dans l’assiette». Outre la mise en oeuvre du label, l’ACEHF compte d’autres projets. D’une part, «faire en sorte que les établissements puissent s’appuyer sur de vraies équipes hôtelières avec des fonctions définies, en faire un vrai métier, en créant