Longtemps délaissée dans un secteur hospitalier où le médical occupait tout, la restauration a réussi peu à peu à s’y faire une place, même si la conquête n’est pas terminée et que le décloisonnement des services n’a pas abouti partout. Les CLAN y contribuent, mais restent encore inexistants ou peu actifs dans certains établissements. A la restauration hospitalière de savoir tirer parti d’évolutions comme l’accréditation, démarche qualité globale engagée depuis quelques années dans les établissements de santé (Collectivités Express, déc. 1999). Les repas ont d’abord été considérés comme une charge inévitable pour les hôpitaux. Depuis de nombreuses années, les professionnels se battent pour que leur service existe à part entière. Offrir une nourriture convenable, c’est le b.a.-ba, mais les enjeux sont multiples. Le besoin de fédérer les expériences et de professionnaliser le secteur s’est fait sentir. L’UDIHR fête ainsi ses 10 ans cette année (nov. 1996 : interview du premier président, mars 2006 : rétrospective), tandis que l’ACEHF poursuit sa route depuis presque 30 ans («Gagner la bataille de la formation», octobre 1987). La restauration hospitalière a souvent eu mauvaise réputation. Pas forcément à tort, en témoignent les rapports du Pr Bernard Guy-Grand (1997 et 2000) sur l’alimentation à l’hôpital, mettant en avant les carences mais aussi les pistes d’améliorations. En mai 1999, Collectivités Express publie un sondage exclusif sur l’avis des Français en matière de restauration hospitalière. Pour
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