Le Professeur Louisot, professeur de biochimie à l’Université de Lyon (Faculté de Médecine Lyon Sud), explique que les OGM – et plus particulièrement les plantes transgénique – issus d’une génétique moderne particulièrement minutieuse, sont les représentants les plus avancés des biotechnologies de ce début de siècle. Selon lui, les avantages incontestables présentés par les plantes transgéniques actuelles concernent des domaines bien particuliers qui tournent encore autour de l’intérêt quasi-unique des producteurs : résistance à des prédateurs ou aux désherbants. Mais les faits sont là :« Nous serons bientôt 10 milliards d’habitants sur terre et nous assistons à une réduction inéluctable de la surface mondiale des terres cultivables et à l’extension des zones salées ou désertiques. Par ailleurs, nous ne sommes nullement à l’abri de quelques années successives d’aléas climatiques qui pourraient mettre en danger les stocks céréaliers. »
Les perspectives d’évolution sont inévitablement liées aux biotechnologie qui assureront la sécurité quantitative des productions agricoles : plantes résistantes au gel et cultivables sur des sols salés ou très secs, plantes dont on améliore les conditions de photosynthèse et dont on contrôle le développement. Elles sont également liées aux biotechnologies qui amélioreront la qualité nutritionnelle des plantes : amélioration des composants glucidiques, de la qualité des protéines, de la composition en acides gras, de la teneur en vitamines et en minéraux.
Le Professeur Louisot indique