Pour s’inscrire dans une démarche de développement durable, les sociétés et les établissements doivent s’interroger sur la règle des 3 P : «Planet» pour la préservation de l’environnement, «People» pour le volet social, «Profit» pour la croissance économique. L’objectif ? Améliorer l’équilibre entre ces trois piliers. Si certaines entreprises concilient écologie et économie avec le «Green Business», beaucoup s’engagent en tout cas à travers des certifications, labels, bilan carbone… Un constat tout de même : le social paraît en retrait. Il doit pouvoir s’appuyer sur la charte de l’ONU, la RSE ou responsabilité sociétale des entreprises, déjà en place sous certaines formes mais qui sera encadrée par la future norme Iso 26000. Mais il reste encore beaucoup à faire sur le respect de la diversité, de la parité et des handicaps, la politique de rémunération équitable, les bonnes conditions de travail, la prévention des accidents, les actions caritatives, etc. Qui dit développement durable, dit emploi durable, avec l’importance donnée à la formation et à l’évolution des collaborateurs. La profession doit être valorisée car elle souffre d’une mauvaise perception : turn-over important, empli de travailleurs pauvres, personnel peu ou pas qualifié, manque de formation. C’est pourtant un secteur qui recrute et permet des évolutions de carrière.
un engagement sur la durée
Ces possibilités d’évolution, associées à l’éthique et la fierté d’appartenance à l’entreprise contribuent à «l’emploi durable». Il faut créer les conditions pour que celui-ci existe, en faisant participer tout le monde,