La première étape consiste ensuite à établir un état des lieux initial et à définir un échéancier pour dissocier les différentes phases du projet : définition du périmètre de certification, formation et information, formalisation des documents et déploiement, mise en place d’indicateurs pour faire adhérer le personnel au projet, création d’un Manuel Qualité. Un «audit blanc» permettra de faire des réajustements si nécessaire avant l’audit de certification. Il existe plusieurs organismes certificateurs, comme l’AFAQ ou le BVQI. Les auditeurs vérifient la conformité du système de management de la qualité d’un point de vue documentaire, mais aussi pratique, en questionnant les personnes et en vérifiant l’application des documents écrits sur le terrain.
Un rapport d’audit est rédigé et les conclusions offrent trois issues possibles : l’efficacité du système est démontrée et aucun écart n’est constaté (le certificat est remis de un à trois mois après la rédaction du rapport de l’audit), des écarts sont enregistrés et des remarques sont émises (le certificat sera attribué si les non-conformités sont levées dans un délai de un à trois mois), des remarques majeures sont soulignées et il sera alors nécessaire de procéder à un audit complémentaire, une fois les écarts corrigés.
Le certificat est délivré pour trois ans, si l’audit de suivi (au bout de un ou deux ans) est positif. Cette démarche