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de construire a évolué : possibilité d’un permis précaire, avec des modalités simplifiées pour l’étude (mais des obligations d’engagement notamment sur la date limite de remise en état). Auparavant, «le maître d’ouvrage devait faire une demande de permis de construire pour ce qui dépassait 20 m2, 20 kW et 3 mois». Mais la nouvelle méthode est selon lui encore peu connue et appliquée. Et «pour beaucoup de locations courtes, avec de petits modules, il est courant de ne rien demander mais de prévenir les services vétérinaires et pompiers». En plus d’être fonctionnelle, la cuisine provisoire permet aussi de préserver la «paix sociale» en gardant le personnel sur place. Depuis que Modul-Kit existe (une dizaine d’années), Rémy Robin a vu les évolutions au sein des collectivités, avec «une responsabilisation renforcée des élus», notamment. Les exigences en matière de sécurité sont donc un point essentiel, qui ne doivent pas effacer le confort de travail et l’efficacité technique. Aujourd’hui, selon lui, «50 % du marché potentiel savent que les cuisines provisoires existent. Comme les réfections se font seulement tous les 15-20 ans, les gens ne se posent pas la question tant qu’ils n’en ont pas besoin».
Formation des équipes
Modul-Kit fait un tiers en scolaire («si on en fait trop, on est débordés car tout se concentre l’été»), un tiers en
