– Philippe Lulin, président de l’UPRT :
«Pour l’instant, nous subissons la hausse des prix, mais pas de manière égale en fonction de nos approvisionnements et de la réglementation. Nous avons tous reçu des lettres de fournisseurs concernant la hausse sur certains produits, qui peut atteindre + 30 ou 40 % sur la volaille, à cause des céréales. Pour moi (il gère la restauration de la municipalité de Boulogne-Billancourt, NDLR), les hausses sont indexées sur des coefficients avec les cours de cotation, donc il y a un certain retard, et on prévoit forcément d’autres augmentations. Ce n’est pas conjoncturel, il y aura une hausse constante dans les années à venir. Dans le cadre des marchés publics, nous avons des clauses théoriques d’augmentation avec un pourcentage au-delà duquel on ne peut pas aller. Mais les négociations sont difficiles avec certains fournisseurs, et il est également compliqué de dénoncer des marchés, ce que ni moi, ni mes collègues de l’UPRT n’avons fait. Car relancer des procédures implique aussi de s’exposer à des propositions de prix qui auront subi la hausse. Sans oublier les cas de rupture de stocks sur certains produits… Nous avons plutôt essayé d’atténuer avec des proratas plus importants par