«Les bonnes pratiques nutritionnelles jouent un rôle essentiel chez les nourrissons et jeunes enfants», affirme en premier lieu la diététicienne lors du congrès. Les professionnels peuvent se servir du PNNS, s’appuyer sur certains consensus, tels que le GEMRCN et ses nouvelles recommandations. «Pour les collectivités, c’est un outil supplémentaire pour s’assurer de la qualité des menus». Pour la petite enfance, le PNNS affiche comme objectifs la promotion du lait maternel, l’arrêt de la progression de la prévalence de l’obésité, l’amélioration des apports en fer, calcium et vitamine D.
Diversification alimentaire
Le GEMRCN vise notamment pour l’ensemble de la population la hausse de la consommation des fruits et légumes, la baisse des quantités de sucres ajoutés, et pour la petite enfance la diminution des apports en protéines et une bonne couverture des besoins en fer. Mais «pour les moins de trois ans, la baisse des apports lipidiques et la hausse des apports calciques n’ont pas été retenues».
Pour les moins de six mois, «l’alimentation lactée est unique» (que ce soit le lait maternel ou industriel). Et en crèche, «le nombre de laits manipulés est volontairement limité». Il peut s’agir de lait maternel (un protocole est par exemple mis en place sur Paris), mais plus souvent de lait industriel (liquide plutôt que poudre), «pour des questions d’hygiène, pour permettre une traçabilité des biberons, favoriser l’organisation de la biberonnerie, etc». Puis pour les jeunes enfants, «la diversification alimentaire doit être très progressive, afin de se