L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a fêté le 1er juillet dernier sa première année. Fruit de la fusion des agences Afssa et Afsset, l’Anses étudie, par le biais d’une approche transversale, les différentes expositions que l’homme doit gérer, que ce soit à travers son alimentation, son travail ou encore son environnement.
Durant sa première année d’existence, l’agence a su allier la garantie d’une expertise en santé publique indépendante à une ouverture sur les préoccupations de la société civile. Mobilisée pour répondre aux enjeux sanitaires d’aujourd’hui et de demain (nutrivigilance, lutte contre l’antibioresistance, prise en compte de l’exposition accumulée à plusieurs substances, plateforme d’épidémio-surveillance en santé animale, etc), l’Anses s’est également lancée dans d’importants travaux. Nouvel acteur de la sécurité sanitaire, elle présente ainsi son programme de travail 2011, axé sur les cinq thèmes suivants : «L’exposition professionnelle aux pesticides» avec un travail d’évaluation des impacts réels pour les travailleurs agricoles ; «Les perturbateurs endocriniens : vers de nouvelles méthodologies d’évaluation des risques» avec la réalisation d’une étude sur les filières d’utilisation des principaux produits chimiques potentiellement perturbateurs endocriniens ; «Les contaminants de l’alimentation sous surveillance» avec la publication du résultat d’une étude sur l’exposition des consommateurs aux contaminants présents sous forme de résidus dans l’alimentation ; «La lutte contre le développement de l’antibiorésistance» avec un travail d’évaluation des risques d’émergence d’antibiorésistances liés aux modes d’utilisation des antibiotiques à usage vétérinaire
