Né en 1912, POMONA, alors grossiste spécialisé sur le marché de la GMS s’est imposé comme le leader de la distribution alimentaire et non-alimentaire en RHF et sur le segment des métiers de bouche. Philippe Barbier, Président de POMONA revient sur le choix de ce repositionnement gagnant en dépit des vicissitudes économiques et explique la récente naissance des nouvelles identités du Groupe.
La grande distribution qui avait assuré dans les années 60-70 l’essor de POMONA a failli causer sa perte dans les années 80. Comment le Groupe est-il parvenu à tirer son épingle du jeu ?
Philippe Barbier : Dans les années 80, la GMS représentant alors 80% de notre chiffre d’affaires, a intégré le métier de grossiste. Ce qui remettait alors en cause notre partenariat. Nos commandes se sont effondrées d’abord sur le segment des produits laitiers puis en 1985, des produits surgelés. Deux ans plus tard, ce fut au tour des fruits et légumes, le cœur de métier de POMONA, d’en pâtir. Les volumes importants qu’effectuait POMONA chez Carrefour, Leclerc, Casino et Auchan se sont raréfiés durant cette période car nos clients s’approvisionnaient désormais de manière autonome. A cette époque, la GMS mettait en place ses propres centrales d’achat et ses réseaux logistiques intégrés ou en sous-traitance. POMONA ne s’est pas laissé abattre. L’entreprise a réagi en se
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