Les étudiants ont besoin d’une offre de restauration plus nomade, mais aussi de lieux multifonctions et d’horaires adaptés. Le Cnous et les Crous, qui exploitent plus de 640 restaurants universitaires et cafétérias, ont réfléchi à des solutions. La mutualisation des achats et l’évolution de la monétique sont également deux points d’ancrage pour accélérer le mouvement de l’innovation. Les rythmes alimentaires changent, pour les étudiants comme pour le reste de la population. Le snacking est désormais « une activité très conséquente et en croissance continue » de la restauration universitaire, indique Dominique Francon, conseiller restauration auprès du directeur du Cnous. Sur les 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, 25 % proviennent des repas administratifs, traiteur, etc, et 75 % des repas pris par les étudiants, dont 30 % en restauration rapide. « Cela s’explique par l’évolution de la pause méridienne », affirme-t-il. « Il y a 10 ans, 12 % des étudiants avaient moins de ¾ d’h pour déjeuner, ils sont 25 % aujourd’hui. ¾ d’h, c’est selon nous le point critique vis-à-vis de la zone de chalandise du resto U : 20 mn de trajet aller-retour et 25 mn au minimum pour être servi et manger ». Cette restauration dite rapide est « un gros enjeu pour nous. Fin 2011-début 2012, nous avons donc constitué des groupes de travail avec 13 Crous et l’accompagnement du cabinet PH Partners pour identifier
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