Si la tendance du snacking n’a pas échappé aux opérateurs, qui s’adaptent à cette nouvelle donne, comment bien réussir son introduction dans l’univers de la restauration collective pour assurer son avenir ? Frédéric Loeb, délégué général du Sirha World Cuisine Summit, apporte son éclairage. Depuis 10 ans, les salariés et les étudiants préfèrent prendre leur déjeuner sur le pouce (pas plus de 22 mn) pour avoir le temps de faire du sport, des courses ou se connecter sur les réseaux sociaux. D’où le boom du snacking à emporter ou bien livré au bureau. « De ce fait », explique Frédéric Loeb, « les opérateurs de restauration collective ont vu baisser le taux de fréquentation. Notamment dans les restaurants d’entreprise, car le client va chercher à l’extérieur une forme de restauration correspondant à son nouveau mode de vie. à savoir du quick service, même pour une offre classique, car ils n’ont pas le temps d’attendre, et une offre déstructurée, avec des plats proposés en petites bouchées de l’entrée au dessert, pour une consommation nomade ». La restauration collective a commencé à s’inspirer de ce qui se passe en ville, il y a déjà cinq ans environ, en développant des offres snacking complémentaires à l’offre self. Aujourd’hui, la demande
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