Après l’imposition d’une grille tarifaire unique en 2010, la Mairie de Paris s’apprête à réformer de manière bien plus importante la gestion de ses cantines, distribuant à ce jour 22 millions de repas.
Dans le but de réaliser des économies et davantage développer le bio et les circuits courts, elle envisagerait de recentraliser la gestion de ses cantines en 2018 via un établissement public unique auquel serait confiée la majorité des responsabilités aujourd’hui prises par les 20 caisses des écoles d’arrondissements.
L’occasion également de pallier les défaillances et inégalités sociales du secteur – chaque arrondissement ayant à ce jour son propre mode de confection et de gestion des repas, plus ou moins disparate en fonction de la situation géographique des établissements.
Achat public, statut des personnels ou encore création des menus sont à ce jour gérés par les caisses des écoles, subventionnées par la mairie centrale pour un budget situé aux alentours de 142 millions d’euros.
La venue d’un établissement public unificateur – et d’un acheteur unique par la même occasion – permettrait de réaliser d’importantes économies (4 millions d’euros auraient été évoqués) notamment en matière de frais du personnel et d’achats alimentaires qui constitueraient 24% du budget, entrainant un prix de revient du repas à 6,23 € à Paris contre 2,87 € à Nantes, ou encore 4,16 € à Nice. Source : Les Echos
5 janvier 2016