Originaire d’Alsace, diplômée de l’Institut d’études politiques de Strasbourg (IEP) et militante au sein d’Europe Écologie Les Verts depuis 2006, Célia Blauel est notamment en charge de la mise en place du Plan alimentation durable 2015-2020 de la capitale. Un plan ambitieux qui concerne directement la restauration collective. Décodage de ses objectifs et précisions sur sa mise en œuvre. Pouvez-vous nous rappeler les grandes lignes du Plan alimentation durable ?
Le plan fixé pour la période 2015-2020 concerne l’ensemble de la restauration collective de la ville, c’est-à-dire aussi bien les écoles, les crèches, les restaurants des personnels administratifs que les restaurants pour les personnes âgées au sein des maisons de retraite. Cela représente 30 millions de repas par an pour un budget de 60 millions d’euros. Notre objectif d’ici à 2020 est d’arriver à 50 % d’alimentation durable dans les repas. Cela concerne l’alimentation biologique bien sûr, mais nous avons aussi intégré d’autres labels, comme le Label Rouge ou la pêche durable. Il y a en effet des filières, notamment en viande, qui n’existent pas en bio, dans tous les cas pas dans les volumes dont nous avons besoin. Nous avons donc introduit pour ces produits-là des critères de qualité supérieure.
Pensez-vous atteindre les objectifs ambitieux fixés ?
À fin 2015, nous avions 35 % d’alimentation durable dont 33 % d’alimentation bio. La progression est