Ils sont ¾ des patients suivant une chimiothérapie à observer des troubles du goût et de l’odorat, perdant ainsi souvent l’envie de se nourrir ce qui affecte directement leur état nutritionnel et moral. Pour leur redonner le goût de se nourrir, Elior, le groupe APICIL, le CNRS, l’Institut Paul Bocuse et l’Université de Lyon 1 s’engagent à réaliser un programme de recherche dont l’objectif est de transformer la pause repas des patients en un moment de plaisir.
C’est à travers ce programme scientifique commun qu’une thèse de trois ans permettra de comprendre l’impact de la chimiothérapie sur les perceptions sensorielles et ce, en relation avec les habitudes de consommation du patient. De quoi formuler, à terme, des recommandations culinaires pour les patients mais également leur entourage et les professionnels du secteur.
« Notre responsabilité est de contribuer au rétablissement du patient en adaptant nos offres de restauration à leurs goûts et leurs pathologies » explique pierre Knoché, directeur général du marché santé d’Elior France. « En nous associant avec le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse, notre volonté est de recréer du plaisir autour du repas ». La thèse sera menée par Kenza Drareni (Université Lyon 1), co-dirigée par Moustafa Bensafi, chercheur CNRS au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Université Jean Monnet/Inserm), et par Agnès Giboreau, directrice de la recherche à l’Institut Paul Bocuse (associée à l’Université Lyon 1).
30 décembre 2016